Global Analysis

Le christianisme au Royaume-Uni

tendances ecclésiales au 21e siècle

Peter Brierley Sep 2021

Bien que le 21e siècle n’ait que 20 ans, le changement en est déjà la marque de fabrique de la scène ecclésiale britannique. Avant l’an 2000, une évaluation globale de l’Église pouvait se résumer en un mot : déclin. Si certains utilisent encore ce terme aujourd’hui, un regard sous la surface révèle autre chose.

Le graphique suivant illustre de manière évidente l’évolution au cours des 50 dernières années, les chiffres pour 2025 étant une estimation.

Membres d’Églises en Grande Bretagne de 1975 à 2025

presbytériens catholiques romains anglicans Églises non institutionnelles

La tendance générale est évidente. Pour les anglicans, tous les indicateurs de base montrent un déclin, qu’il s’agisse des listes électorales, de la fréquentation habituelle du dimanche ou de la fréquentation hebdomadaire moyenne. En 2012, un nouvel indicateur a été ajouté : la communauté cultuelle, à savoir le compte de toutes les personnes associées activement à un groupement d’Églises donné. Si ce nombre a augmenté entre 2012 et 2015, il a lentement diminué depuis, bien que s’élevant toujours à 1,1 million de personnes, montrant que l’Église est activement en contact avec 2 % de la population.

L’Église catholique romaine a vu la fréquentation de ses messes chuter, en partie à cause des scandales sexuels, mais aussi en raison d’une pénurie de prêtres, malgré l’obligation qui leur est faite de continuer jusqu’à 75 ans. L’Église presbytérienne, principalement l’Église d’Écosse, a connu le plus fort taux de déclin, en partie parce que certaines Églises l’ont quittée en raison de sa théologie changeante et aussi d’autres tensions internes.

Bien que le 21e siècle n’ait que 20 ans, le changement en est déjà la marque de fabrique de la scène ecclésiale britannique

En 2000, ces trois grandes Églises institutionnelles formaient les trois quarts, 74 %, du total de 6,0 millions de membres d’Église, soit presque exactement 10 % de la population britannique de l’époque. Vingt ans plus tard, en 2020, ces trois mêmes groupes ne représentaient plus que 64 % du total, soit une baisse à 4,8 millions, ou 7,1 % de la population. Cela témoigne de la croissance dans les dénominations autres que les très grandes.

Les trois groupes institutionnels comptent en leur sein des dénominations similaires plus petites. Par exemple, les anglicans regroupent la Free Church of England [Église libre d’Angleterre], et la très récente Anglican Mission in England [Mission anglicane en Angleterre], (dont les nombres sur son site web en 2020 sont petits, mais qui espère avoir démarré 250 Églises d’ici 2050). Les catholiques romains ont créé une myriade d’aumôneries pour servir les populations étrangères sur le sol britannique (35 dans le seul diocèse de Westminster à Londres) qui prennent en charge les immigrants en provenance de pays catholiques, et il existe 15 autres dénominations presbytériennes plus petites qui font partie du décompte de l’Église d’Écosse.

Les trois groupes confessionnels que sont les anglicans, les catholiques et les presbytériens, y compris les petites dénominations au sein de chacun d’eux, représentent 64 % du total des membres d’Église dans le pays. Cependant, le nombre total de toutes les dénominations majeures et mineures de ces groupes ne représente qu’un cinquième, 21 %, de toutes les nombreuses dénominations existant actuellement au Royaume-Uni !

Groupes dénominationnels en déclin de 2000 à 2020

baptistes

-26%


méthodistes

-50%


Frères larges

-23%


Frères étroits

-34%

Les Églises non institutionnelles

Le quatrième groupe du graphique, les Églises non institutionnelles, est cependant très significatif. Un examen approfondi montre que ce groupe a connu une réelle croissance depuis le début du siècle. Il comprend six groupes dénominationnels, trois en déclin (baptistes, méthodistes et indépendants) et trois en expansion – les orthodoxes (qui dans certains pays seraient considérés comme institutionnels), les pentecôtistes et les petites dénominations.

Les groupes dénominationnels en déclin

Les baptistes ont diminué d’un quart, 26 %, entre 2000 et 2020, et les méthodistes d’exactement la moitié, 50 %. En revanche, les indépendants ont progressé entre 2000 et 2010 (de 355 000 à 395 000) mais ont à nouveau baissé (à 358 000 en 2020), pour revenir au niveau où ils étaient en 2000. Pourquoi la croissance des indépendants au début de ce siècle a-t-elle été perdue au cours des années plus récentes ? Ce groupe comprend les Églises congrégationalistes, dont la plus importante est Annibynwyr (Union of Welsh Independents – union des indépendants gallois), qui a vu ses effectifs diminuer de moitié depuis 2000, pour atteindre 17 500 personnes en 2020. Les indépendants comprennent également les Christian Brethren (Frères), dont les deux groupes ont diminué, les « Frères larges » de 23 %, pour atteindre 59 000 en 2020, et les « Frères étroits » de 34 %, pour atteindre 13 000. En outre, les indépendants comprennent les nombreuses Nouvelles Églises comme on les appelait à leurs débuts dans la dernière partie du 20e siècle, composées de courants comme Vineyard, Nouvelles Frontières, Salt and Light, Pioneer, Ichthus, et d’autres. Entre 2000 et 2010, les indépendants sont passés collectivement de 46 000 à 69 000, mais sont retombés depuis à 61 000, principalement parce que leurs initiatives de création d’Églises, qui avaient été leur principal moyen de croissance, se sont arrêtées.

Les trois groupes confessionnels en expansion

Commençons par les Églises orthodoxes, qui ont connu une histoire assez mouvementée au cours des 50 dernières années. La plus importante au Royaume-Uni, l’Église orthodoxe grecque, qui représente les quatre neuvièmes, 44 %, du total des 480 000 orthodoxes du Royaume-Uni, a connu une croissance entre 1975 et 2000, mais est restée stable depuis. L’Église orthodoxe russe a connu une croissance très rapide depuis ses débuts en 1975 (3 000 membres au Royaume-Uni), pour arriver à 40 000 membres en 2000, et 90 000 membres en 2020, soit plus du double. En parallèle, la législation européenne ayant autorisé les Roumains à s’établir librement au Royaume-Uni à partir de 2008, le nombre de ces derniers dans le recensement officiel de la population est passé de 83 000 Roumains au Royaume-Uni en 2011 à une estimation de 430 000 en 2019, avec un impact évident sur la présence orthodoxe au Royaume-Uni.[1] Selon l’édition 2020 de la World Christian Encyclopédia [Encyclopédie chrétienne mondiale], 89 % des Roumains sont orthodoxes et, bien que seuls quelques-uns d’entre eux soient des membres actifs de l’Église pendant leur séjour au Royaume-Uni, le nombre de Roumains sur le sol britannique est suffisamment important pour que l’on estime à 103 000 le nombre de ceux qui sont membres de l’Église, même si seulement 3 % d’entre eux sont pratiquants. Toutes ces Églises font partie des Églises orthodoxes orientales, qui représentent au total 90 % de l’ensemble des orthodoxes britanniques, les Églises orthodoxes chalcédoniennes représentant la majeure partie du reste. Si 100 nouvelles Églises orthodoxes ont vu le jour entre 2000 et 2020, la croissance de la population orthodoxe s’est principalement manifestée par l’augmentation de la taille des paroisses existantes.

Croissance pentecôtiste de 2000 à 2020

2.5-
4.2K

assemblées

Deuxièmement, les Églises pentecôtistes au Royaume-Uni ont explosé au cours des 20 dernières années, passant de 2 500 assemblées en 2000 à 4 200 en 2020. Cependant, un observateur clé, le Dr Joe Alfred, ancien responsable des relations multiculturelles au sein de Churches Together in England [Églises ensemble en Angleterre], estime qu’il pourrait y avoir littéralement des milliers d’autres personnes non comptabilisées, soit le double du nombre ci-dessus. Le démarrage de nouvelles Églises a été particulièrement visible à Londres, où 1 000 assemblées en 2005 sont devenues 1 450 en 2012 ! La fréquentation des Églises pentecôtistes à Londres en 2012 représentait 62 % de la fréquentation totale des pentecôtistes en Angleterre cette année-là ! Beaucoup de ces Églises sont des Églises noires.[2]

L’implantation d’Églises a été particulièrement encouragée par la Redeemed Christian Church of God (RCCG — Église chrétienne rachetée de Dieu), une importante dénomination internationale qui a vu le jour au Nigeria en 1952 et s’est implantée au Royaume-Uni en 1993. En 2020, elle comptait 865 nouvelles Églises.[3] La RCCG appelle ses Églises « paroisses », en utilisant essentiellement le même modèle que les Églises institutionnelles – vous vivez près de chez nous, pourquoi ne pas vous joindre à nous ?

Dénominations plus petites par nombre de membres

l’Armée du Salut

31K


Adventistes du Septième Jour

38K


luthériens

34K


Quakers

13K


Églises de diaspora

46K

Le secteur pentecôtiste ne se limite toutefois pas aux trois plus grandes dénominations que sont la RCCG (un peu plus de 72 000 personnes), Elim Pentecostal (un peu moins de 72 000) et les Assemblées de Dieu (48 000), qui sont suivies de Hillsong (peut-être 17 000). Il comprend aussi des centaines et des centaines d’Églises totalement indépendantes, invariablement noires, soit de très petits groupes (dénominations ?) de trois ou quatre Églises. Ce secteur fonde de nouvelles Églises dans chacune des quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Ces assemblées sont généralement caractérisées par un enthousiasme et un dynamisme centré sur l’Évangile, ainsi que par une volonté d’aider et de servir[4]

Troisièmement, un autre grand groupe confessionnel en expansion est celui des petites dénominations, dont la plus importante est l’Armée du Salut, qui était énorme au début du 20e siècle (170 000 en 1930) mais ne compte plus que quelque 31 000 personnes en 2020, et sa participation hebdomadaire est derrière celle des Adventistes du Septième Jour qui comptent approximativement 38 000 personnes un dimanche ordinaire. Ce groupe comprend aussi les luthériens (16 petites dénominations) qui totalisent 34 000 personnes, les quakers (13 000) et les nombreuses Églises de diaspora, ou Églises nationales d’outre-mer, qui comptaient au total 46 000 membres en 2020.

La diaspora comprend des Églises asiatiques, européennes, indiennes et bien d’autres. Collectivement, c’est ce groupe de petites Églises confessionnelles qui est en croissance, et la raison en est simplement (et principalement) que ces Églises évangéliques répondent aux besoins des flots d’immigrants qui arrivent au Royaume-Uni.[5] Cette croissance est principalement due à l’expansion des assemblées existantes plutôt qu’à la création de nouvelles assemblées. Cette prise en charge de ceux qui viennent de l’étranger produit une dynamique d’auto-propagation de ces communautés.[6]

Des Églises en pleine croissance

La croissance des Églises est également observée lorsque des dirigeants (souvent d’origine blanche) fondent de nouvelles Églises dans des « endroits pauvres ». La plupart de ces Églises sont évangéliques.[7] Il existe de nombreuses organisations impliquées dans l’implantation d’Églises, et de nombreuses grandes Églises locales impliquées dans le démarrage ou l’aide à la transformation d’assemblées existantes, comme Holy Trinity, Brompton (HTB), une paroisse anglicane de Londres qui a aidé à renouveler plus de 50 Églises, généralement situées en centre-ville.[8]

Entre 2015 et 2020, quelque 880 Églises ont été créées au Royaume-Uni,[9] mais, en contrepartie, 1 900 fermetures d’Églises ont été enregistrées, dans tous les groupes confessionnels, avec toutefois une prépondérance parmi les méthodistes (540). C’est pourquoi la croissance est compensée par le déclin.

L’Église post-COVID

Ce qui précède décrit l’Église telle qu’elle était au début de l’année 2020. Le confinement a commencé en mars de cette même année, alors qu’en est-il de l’avenir après le confinement ? L’Église dans son ensemble a dû passer par une expérience d’apprentissage très rapide, et la courbe a été très raide pour certaines Églises.

De nombreuses Églises se sont tournées vers le live-streaming ou la diffusion de vidéos préenregistrées des cultes, que ce soit via Zoom, YouTube ou une multitude d’autres plateformes similaires. Comme l’a fait remarquer le journaliste Tim Wyatt dans le numéro de mars 2021 de Christianity : « Ce qui nous aurait pris dix ans en temps normal – rattraper la révolution numérique – s’est produit en un an. »

De nombreux rapports font état de personnes non connues d’une Église existante qui se sont jointes à un culte particulier.[10]

Certains de ces téléspectateurs « inconnus » sont des pratiquants qui essaient une autre Église et ne sont pas nécessairement des personnes nouvelles n’appartenant à aucune Église. La proportion de ces dernières est également inconnue, mais certains comptes-rendus font état de personnes qui sont venues à la foi.[11]

Ce phénomène sera également amplifié par le fait que de nombreuses personnes âgées, et peut-être surtout celles qui vivent dans des maisons de retraite, préfèrent regarder la télévision dans leur propre chambre avec une tasse de thé plutôt que de se rendre à l’église pour s’asseoir sur un siège raide.[12] Par ailleurs, il y aura d’autres personnes, notamment parmi les personnes âgées, qui ne sont pas très au fait de la technologie et qui ne seront que trop heureuses d’assister à nouveau à un vrai culte.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, la pandémie a coûté la vie à près de 130 000 personnes. En 2020, 4,9 % de la population allait à l’église. Ce pourcentage appliqué aux décès dus à la pandémie signifie que quelque 6 000 pratiquants seront morts.[13]

Les commentaires ci-dessus concernent les adultes, et les projections de leur impact sur la vie de l’Église post-COVID suggèrent des pertes relativement faibles chez les personnes âgées de 20 à 60 ans, mais probablement des pertes beaucoup plus importantes (en personnes ne revenant pas) chez les personnes plus âgées (peut-être 30 %). Qu’en est-il des jeunes ? Tim Wyatt affirme que c’est un domaine dans lequel de nombreuses Églises ont perdu.[14]

D’autre part, pendant le confinement, de nombreuses Églises se sont engagées dans d’énormes actions sociales, avec des banques alimentaires, des services de conseil et de relation d’aide, la livraison des médicaments et des courses alimentaires, le maintien du contact avec les personnes isolées, etc. Cette floraison de services pourrait déboucher sur de nouveaux domaines de service pour les Églises locales, mais on ne sait pas dans quelle mesure ils peuvent déboucher sur l’évangélisation, la fréquentation des églises et la croissance.

La vie ecclésiale a encore de nombreux atouts ; les Églises ont été malmenées au cours des dernières décennies ; mais les opportunités de l’après-COVID sont à venir. Peut-être le mot « opportunité » caractérisera-t-il la décennie à venir.

Endnotes

  1. Non-British Population in the UK, Office for National Statistics, 2015 to 2019, http://www.ons.gov.uk.
  2. À quoi tient leur croissance ? « La mission est plus importante que la justice », a expliqué Dionne Gravesande, alors représentante de l’Alliance évangélique afro-caribéenne.
  3. Cette croissance a été grandement encouragée par le président du Conseil exécutif britannique des Églises RCCG, le pasteur Agu Irukwu, responsable de l’Église Jesus House for All Nations [Maison de Jésus pour toutes les nations] à Brent, Londres, qui un dimanche ordinaire accueille plus de 4 000 personnes. Selon son site web, en 2015, ce groupe comptait 188 Églises à Londres ; en 2018, il en comptait 214. L’objectif de base est d’avoir une Église « à moins de 5 minutes de chez soi » (à pied ou en voiture) partout où vivent les gens (dans leur cas, principalement des Nigérians).
  4. Quelques-unes de ces Églises ont leurs propres bâtiments, quelques autres se réunissent dans les maisons, mais la majorité louent une salle pour se réunir (souvent dans un pub local) ou louent le bâtiment d’une autre église locale pour y pratiquer leur culte, souvent dirigé par une personne de 30 ou 40 ans travaillant à temps partiel et pasteur / prédicateur à temps partiel.
  5. Beaucoup de ces immigrés s’installent en Angleterre, ce qui explique pourquoi ce groupe est en croissance en Angleterre mais pas dans les trois autres nations du Royaume-Uni.
  6. Si quelqu’un arrive au Royaume-Uni pour travailler, en provenance par exemple de Croatie, et qu’il a du mal à maîtriser l’anglais du lundi au samedi, il est très probable qu’il se rende dans une église croate où l’on parle croate le dimanche, même s’il n’allait pas à l’église lorsqu’il vivait en Croatie !
  7. Certaines sont démarrées par un individu ou un petit groupe (43 %), ou sont une ramification planifiée d’une communauté existante (30 %), ou encore sont l’initiative d’une dénomination (19 %) ou naissent d’autres manières (8 %), si l’on se réfère aux chiffres du recensement des Églises de Londres de 2012 (dans un livre intitulé Capital Growth).
  8. L’assemblée initiale d’une Église nouvellement créée (autre que par HTB) compte en moyenne 28 personnes et double souvent au cours des cinq premières années. La moitié de ses dirigeants sont à temps plein, et le dirigeant d’une nouvelle Église est généralement plus jeune que les dirigeants des Églises existantes (46 / 54 ans). Le budget annuel initial est d’environ 25 000 £, soit environ 1 000 £ par membre. Pour parvenir à ces résultats, une telle implantation représente un travail énorme, mais lorsqu’on a demandé aux dirigeants de ces communautés s’ils le referaient, 97 % ont répondu « OUI » ! Ces Églises sont issues de toutes les dénominations, y compris les groupes en déclin.
  9. Dont 400 pentecôtistes, 240 indépendants, 120 petites dénominations, 80 catholiques, 20 orthodoxes, 10 anglicans et 10 presbytériens.
  10. Les chiffres se rapportant à ce phénomène ne sont pas bien connus, mais des pourcentages comme 20 %, 50 % ou même 100 % sont apparus dans certains comptes-rendus d’activités. On ne sait pas combien de temps ces personnes passent effectivement à visionner un culte particulier, ni si elles écoutent la prédication ou le message.
  11. Écouter un culte dans le confort de son foyer est bien moins intimidant que d’entrer dans une église et de se retrouver dans une situation nouvelle, et il est fort possible que certains téléspectateurs vont préférer continuer à regarder plutôt que de participer physiquement. Il s’agit donc d’un argument en faveur de la poursuite des cultes diffusés via Internet d’une manière ou d’une autre.
  12. Elles aussi préfèreront continuer avec les cultes en ligne, même si la chaleur et l’amitié de l’Église leur manquent. Qu’une telle réaction soit biblique ou non est une autre question !
  13. Bien que cette perte soit énorme, si on la répartit sur les 45 000 Églises locales actives en 2020 au Royaume-Uni, son impact ne sera pas important pour de nombreuses assemblées, à l’exception de certaines plus petites et plus âgées situées principalement à la campagne.
  14. Certaines Églises, qui disposent d’animateurs de jeunesse, ont réussi à proposer des présentations régulières sur YouTube ou sur vidéo, certaines ont organisé des études bibliques pour les adolescents sur Zoom (« très appréciées », a déclaré un participant connu de l’auteur), mais les Églises plus petites ou de taille moyenne (il y en a des milliers) qui ne bénéficient pas de ce type de soutien et d’encouragement auront probablement beaucoup de mal à faire revenir leurs jeunes. « Une baisse importante de la participation des adolescents dans les Églises ne fera qu’exacerber la chute des chiffres de fréquentation des églises. »

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